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EN QUOI CONSISTE LA RADIOTHÉRAPIE?

Que savoir sur la radiothérapie?

Le corps humain est constitué de près de 50 000 milliards de cellules organisées en tissus qui vont eux-mêmes former des organes. Chaque jour, au sein de chaque organe, des milliers de cellules vont se multiplier et d’autres vont mourir. Le bon fonctionnement de l’organisme repose sur ce renouvellement constant des cellules.
Cependant, des facteurs de risque peuvent altérer le processus de copie, les cellules deviennent alors anormales et peuvent conduire à l’apparition de mutations. Les cellules possèdent des systèmes de réparation pour corriger ces anomalies. Mais quelques fois, le système de sécurité ne fonctionne plus ou fonctionne mal, la cellule va alors continuer à se multiplier malgré les anomalies. Si les mutations touchent des gènes impliqués dans la régulation de la prolifération cellulaire, la cellule peut se multiplier de façon désordonnée ce qui conduit à la formation d’une tumeur.
L’accumulation de nombreuses altérations au cours du temps peut conduire une cellule à devenir cancéreuse. Les tumeurs, qu’elles soient bénignes ou malignes, sont formées de cellules qui se multiplient de façon très soutenue. Au fur et à mesure de la prolifération, les cellules vont finir par envahir tous les tissus de l’organe dans lequel elles sont nées puis peuvent atteindre les tissus voisins.
Pour éliminer les cellules tumorales, plusieurs technologies sont employées dans le domaine médical. Il existe notamment la radiothérapie. Mais que savoir réellement sur la technique ?

Qu’est-ce que la radiothérapie ?

La radiothérapie consiste à utiliser des rayonnements ou rayons pour détruire les cellules cancéreuses afin de bloquer leur capacité à se multiplier, il s’agit d’un traitement locorégional des cancers. Les rayons sont produits soit par des accélérateurs de particules, soit par des petites sources radioactives introduites au contact de la tumeur.
Des cellules saines peuvent être touchées mais leur résistance et leur capacité de récupération leur permettent de se rétablir rapidement. La radiothérapie est fréquemment utilisée au cours du traitement du cancer, mais elle n’est pas systématique.
La radiothérapie peut traiter de nombreux cancers tels que : les cancers du sein, les cancers gynécologiques, les cancers de la sphère ORL, tumeurs cérébrales, les cancers du poumon, les cancers du sang, de la moëlle osseuse et des ganglions.
En fonction du type de cancer, de son stade d’évolution et de l’état général du patient, la radiothérapie peut être utilisée dans deux buts majeurs : une radiothérapie curative ou une radiothérapie palliative.
Les rayons vont abîmer les cellules au niveau de leur ADN où se trouve le noyau. Les cellules ne vont pas pouvoir se multiplier et vous donc mourir. Cette destruction non immédiate se produit quand les cellules sont amenées à se diviser, l’apoptose ne sera plus effective après la thérapie.
La radiothérapie provoque des dommages sur toutes les cellules qu’elle touche, qu’elles soient cancéreuses ou saines, ce qui va expliquer les effets secondaires du traitement. Il faut donc minimiser la toxicité sur les organes sains tout en maximisant l’efficacité des rayons sur la tumeur.
Une autre alternative de traitement est la curiethérapie. Elle consiste à implanter des sources radioactives qui émettent des rayonnements au plus près de la tumeur, de manière temporaire ou définitive. Au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la source radioactive, la dose de rayonnements décroît très fortement. Au niveau de la zone à traiter, la dose est très forte et diminue au niveau des tissus sains, ce qui restreint les effets secondaires.
Le choix de la curiethérapie, haut débit de dose ou bas débit dépendra entièrement de l’évolution de la tumeur et de son emplacement.
A titre d’information, la tumeur peut évoluer sur un organe proche. Il faut alors parler de métastase. Il est rare que la radiothérapie soit la seule à être sollicitée pour le traitement, elle peut s’accompagner de la chimiothérapie d’une opération de chirurgie.

Quelles sont les prestations d’Amethyst ?

Les offres d’Amethyst sont principalement axées sur trois offres de soins. Il s’agit de la radiothérapie, la curiethérapie et la chimiothérapie.

La radiothérapie

La radiothérapie cancer reste le traitement privilégié par les oncologues dans le cadre de la lutte anti-cancer. En pratique, les appareils exposent les cellules infectées à des radiations ou des rayons. La multiplication des cellules est ainsi stoppée nette. En parallèle, la transmutation est accomplie pour éviter qu’elle se renouvelle après le traitement. Pour de plus amples informations sur la thématique, vous pouvez visiter radiothérapie cancer. Le site détaillera les techniques mises en avant par Amethyst.

La curiethérapie

La curiethérapie est une technique de radiothérapie qui consiste à placer des éléments radioactifs directement à l’intérieur de l’organisme, soit au contact de la tumeur, soit dans la tumeur elle-même. Elle consiste à infecter l’organe avec des substances radioactives qui se présentent sous forme de grains, de fils ou de micro-sources.
L’objectif de la curiethérapie est d’abaisser le volume de la tumeur et a aussi pour vocation de détruire complètement les cellules malignes de l’emplacement.
Deux approches sont envisageables dans une curiethérapie. D’une part, il est concevable d’implanter l’élément radioactif à l’extérieur de la cible. En pratique, il sera accolé à la lésion. Un applicateur servira pour l’implanter à cet endroit. Son introduction nécessite parfois une anesthésie générale. Le terme qui désigne la méthode est la curiethérapie à haut débit de dose ou HDR. Dans la plupart du temps, l’acte ne requiert pas l’hospitalisation du patient. Ceci étant, un séjour en clinique serait incontournable quand le traitement a recours à un produit insensibilisant. Diverses séances seront prescrites pour le patient. À titre indicatif, il faut revenir à la clinique entre 2 à 10 fois. L’opération est étalée sur plusieurs semaines. La source radioactive sera retirée à l’issue de l’intervention. Et d’autre part, le spécialiste peut conseiller la curiethérapie à bas débit de dose ou LDR. Pour ce cas précis, une fine graine de source radioactive sera insérée à l’intérieur de l’organe affecté. Pour ce faire, le professionnel usera d’un cathéter. Le LDR reste loin la meilleure solution pour préserver les parties voisines. Il détruira la tumeur en interne, car la matière radioactive restera un bout de temps dans le corps vivant. Un séjour à l’hôpital est indispensable pour suivre l’état du patient. Cela dit, un régime ambulatoire est souvent prescrit.

La chimiothérapie

La chimiothérapie est destinée pour tuer toutes les cellules cancéreuses dans l’ensemble du corps humain. À l’instar de la radiothérapie, elle accomplira le travail d’extermination par le choix de différents médicaments. Leurs formulations sont définies selon la situation constatée. La thérapie vise à décroitre de manière significative le risque de métastase. Elle est réalisée en première intention avant la phase chirurgicale. Elle est efficace quand le cancer a été remarqué tôt. Pour information, les substances médicamenteuses sont administrées par voie intraveineuse. Le traitement est à long terme puisqu’il peut aller jusqu’à 6 mois.

Les différents types de techniques chez Amethyst

La radiothérapie cancer externe est réalisée selon plusieurs méthodes. Toutes les radiothérapies sont réalisées à l’aide de machines, autrement appelées accélérateurs linéaires. Il existe plusieurs types de rayons qui pénètrent plus ou moins dans le corps et y déposent leur énergie de manière différente. Les deux rayonnements les plus couramment utilisés actuellement en radiothérapie externe sont les photons ou rayons X (utilisés dans 90 % des cas) et les électrons. Plus rarement, on utilise aussi des protons (on parle de protonthérapie) ou un autre type de particules actuellement en cours d’évaluation, les ions carbone.

La radiothérapie externe

Le traitement dure huit semaines au maximum à raison de 5 fois par semaine. Cependant, il est possible de modifier le nombre de séances selon les cas et les réactions. Le paramètre temps découle en fait du stade de la maladie. L’hospitalisation n’est pas essentielle. La tumeur est éliminée grâce à des faisceaux de rayons X émit à travers l’épiderme. Ces derniers parviennent à toucher la cible grâce à l’effet physique d’un accélérateur linéaire de particules. Sachez qu’elle n’aura aucun impact sur les cellules valides malgré leur exposition aux rayons. Deux méthodes avancées existent telles que l’IMRT et le VMAT.

IMRT ou radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité

Dans le cadre d’un traitement en radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité, les rayons passent et les caches en métal fixés à l’appareil se déplacent. L’irradiation propagée n’est pas homogène sur chaque tête des faisceaux. Le but est de propager une lumière tridimensionnelle après une modulation au préalable. La dose envoyée sera donc forte sur la lésion. D’ailleurs, elle prémunit par la même occasion les tissus normaux à proximité. En clair, elle tend à réduire la toxicité de l’intervention.
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VMAT ou arc-thérapie modulée volumétrique

Le VMAT est le fruit de la conjugaison de deux techniques. Il faut mentionner la radiothérapie conformationnelle qui a pour intérêt de faciliter le guidage en fournissant une image. Elle est attribuée par un scanner. De ce fait, elle est gage de précision. L’autre procédé est la modulation d’intensité. Parmi ses atouts, les faisceaux couvrent un angle de 360°. L’usage d’un logiciel est essentiel pour calculer la quantité à administrer aux patients afin que le traitement soit efficace. Le chiffrage est établi selon la taille distinguée. Le sujet devrait subir le traitement 15 minutes au maximum.
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Radiothérapie stéréotaxique

La radiothérapie utilise de nombreux mini-faisceaux (plus nombreux et plus petits qu’en radiothérapie conformationnelle). Elle peut être réalisée soit à raison de plusieurs séances de quelques minutes par semaine pendant plusieurs semaines d’affilée ou en quelques séances plus longues pouvant durer jusqu’à 1h-1h30 dans certaines conditions. Les différences sont liées à la tumeur et aux machines utilisées. La radiothérapie en conditions stéréotaxiques est surtout adaptée pour les tumeurs bien délimitées et de petite taille.
De plus, il est défendu pour le patient de bouger jusqu’à la fin de la session. Pour aider l’individu, il sera immobilisé sur un matelas moulant. L’ordre de précision procurée est au millimètre.
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Quels sont les cancers traités ?

La radiothérapie cancer soignera différents types de cancers qui existent dans toutes les parties du corps. Elle répond de manière efficace aux cancers gynécologiques (utérus, col de l’utérus, vagi) et également aux cancers du sein. Les gros fumeurs sont souvent touchés par les cancers du poumon. Grâce à la technique, il est envisageable d’en guérir. Il y a aussi des cas complexes tels que le myélome. Il s’agit d’un type de cancer qui affecte le sang. Les tumeurs cérébrales peuvent également être traitées par radiothérapie afin d’empêcher sa croissance. La radiothérapie cancer peut également être mise en place pour des organes constituants la sphère ORL et l’appareil digestif. En principe, certains organes sont plus fragiles et n’acceptent pas les rayons agressifs. L’oncologue est celui qui déterminera la meilleure alternative pour chacun des patients. Comme précédemment expliqué, la radiothérapie cancer est insuffisante. De ce fait, il est parfois recommandé de recourir à la chirurgie. Dans ce cas précis, il est possible de parler de deux notions. Avant une opération, il faut dire radiothérapie néoadjuvante. Elle revêtira trois objectifs. La dimension de la tumeur sera réduite. Il deviendra ainsi plus aisé d’opérer manuellement l’individu. Le risque de récidive est aussi réglé par l’acte. Lorsqu’elle est exécutée après la chirurgie, le terme médical est radiothérapie adjuvante. Celle-ci est indispensable quand des cellules anormales continuent à s’installer sur la zone. En clair, l’opération n’a pas réussi à 100 %. Il faut alors détruire à nouveau les résidus. À cet effet, il arrive que la région soit de nouveau atteinte après des mois voire plusieurs années. Pour empêcher une récidive, il est judicieux de miser sur la radiothérapie cancer. Parfois l’échec du traitement s’explique par le fait que la tumeur est difficilement localisable. Ceci dit, les matériels avancés réduisent considérablement le manque d’exactitude. Les cellules malignes sont aussi parfois résistantes. Certains cancers présentent un risque important de rechute. On peut citer notamment le cancer de la prostate, du sein, colorectale et la thyroïde. La raison principale est que ces organes sont situés proches d’un autre. Il est d’ailleurs possible que le développement continue vers les os.

Quoi dire et quoi ne pas dire

Avant la radiothérapie cancer, il est indispensable de discuter avec les malades de toutes les étapes à entreprendre. Cela commencera par le bilan médical. Il faut apporter un maximum d’éclaircissement sur la cible tumorale et la façon de la combattre. Ainsi, le patient comprendra à quoi s’attendre jusqu’à sa rémission complète. La phase de repérage est souvent suivie d’un temps de simulation. En effet, il faut d’ores et déjà savoir les gestes à accomplir en face de la tumeur. Pour sortir des images claires, il faut dire que vous utilisez des appareils technologiques fiables. Exemple, l’imagerie 3d. Parlez également des taux de réussite. À titre indicatif, 80 % à 90 % des patients sont sains et sauf à la suite d’un cancer appartenant à la catégorie des bons pronostics. Il faut évoquer les cancers du sein ou de la prostate. Les proportions restantes sont des cas liés aux récidives et l’échec. Quand la tumeur est détectée rapidement c’est-à-dire après 5 années d’évolution, la chance de guérison est élevée. Elle pourrait atteindre 98 %. En passant, la chance de guérison sera communiquée parce que le renseignement a tendance à rassurer le malade.

Il faut quand mêle considérer la gravité de la maladie. Les malades veulent aussi savoir les effets secondaires des traitements. Il est donc recommandé d’apporter une réponse précise sur l’interrogation. Parmi les effets indésirables, il faut signaler la perte de cheveux ou un problème sur la peau. Les nausées et les vomissements sont aussi à mentionner. Les maux d’oreilles ou difficulté à entendre sont d’autant à noter lorsque la zone traitée est à proximité de l’ouïe. Il est bon de savoir que tous ses problèmes se manifestent pareillement dans le cadre d’une chimiothérapie. Malgré la politique de transparence, il est déconseillé de divulguer toutes les informations à votre disposition. D’abord, il existe les cancers dits mauvais pronostics. Exemple, le cancer du poumon et du pancréas. Dans les deux cas, le rétablissement du patient est moindre. Il est donc judicieux de ne pas donner un faux espoir aux malades. Cela peut conduire à des problèmes psychologiques. Ensuite, le terme radioactif pourrait mal aux oreilles des malades. En entendant ce mot, ils se considèreront comme des sources de risque pour leurs proches. Évitez aussi l’usage de vocabulaire complexe et trop technique. Essayez de développer un point avec des mots simples.

Conseils et les points importants pour Amethyst

Le patient doit appliquer à la lettre quelques conseils pour réussir le traitement. Il est possible de réduire drastiquement le risque de recrudescence grâce à un changement de mode de vie. Il est par exemple préconisé de se rapprocher d’un diététicien. En effet, vous devriez envisager un rééquilibrage alimentaire. Après radiothérapie cancer, une phase d’observation sera à respecter. Quand la personne perd son appétit, l’expert dévoilera un régime alimentaire à suivre. Si vous êtes un fumeur, il est maintenant temps d’arrêter. Ce même conseil s’applique dans la consommation de l’alcool. Il est pareillement utile de s’initier à des activités physiques régulières. Le patient devrait exposer son problème à son entreprise au cas où il travaille. La démarche est essentielle puisqu’il viendra en cliniques plusieurs jours d’affilée. La radiothérapie cancer est une étape difficile pour un patient. Il est donc préconisé de se faire accompagner par un psychologue. La séance de radiothérapie cancer dure entre 10 et 20 minutes. Les frais engagés sont remboursables par la sécurité sociale et les mutuelles.