LES FACTEURS DE RISQUES DU CANCER DE LA PROSTATE ET SON DIAGNOSTIC
Après le cancer du poumon, le cancer de la prostate occupe le second rang mondial en nombre de cas. Le dépistage précoce de cette maladie facilite le traitement et diminue le risque de complication.
Diagnostic du cancer de prostate
Une tumeur prostatique est souvent détectée durant un examen médical lié au diagnostic ou au suivi d’une prostate volumineuse (HBP).
On peut constater par exemple lors d’un toucher rectal la présence d’une consistance ferme, ou lors d’une prise de sang la présence d’un taux élevé des protéines produit par la prostate (PSA).
Une consultation pour trouble urinaire ou des douleurs du dos ou de la hanche pourront révéler aussi la présence d’une tumeur prostatique.
Les facteurs de risque du cancer de la prostate
Principalement, les causes de risques du cancer de la prostate sont liées à l’âge, les antécédents familiaux, et l’origine d’une personne.
L’âge est un facteur majeur de risque pour le cancer de la prostate. En se référant à la statistique chez les sujets masculins, plus on vieillit plus le risque de cancer augmente. Le cas est de 0,5 % pour les moins de 50 ans et peut atteindre jusqu’à 50 % pour les plus de 75 ans.
Les antécédents familiaux sont également un des facteurs pour ce cancer. Les hommes ayant de proches ascendants sujets de cette pathologie ont énormément le risque d’être touchés.
L’origine ethnique est aussi une source de facteur de cancer de la prostate, l’Afrique et les Antilles ont un diagnostic au-dessous de la moyenne mondiale.
Les facteurs de risque nutritionnels et environnementaux sont aussi des risques à prendre en considération quant à l’augmentation du risque de cancer de la prostate.
Traitement du cancer de prostate
Quand les tumeurs sont localisées, des prises en charge adaptées sont proposées aux patients selon les stades d’évolution de la maladie : l’âge du malade, son état de santé et l’agressivité de la maladie.
Si le patient ne présente aucun signe et que la tumeur a été identifiée à faible risque, le plus souvent une surveillance active sera proposée, ou bien une chirurgie ou radiothérpaie externe ou curiethérpaie en cas de faible volume prostatique.
Si on est au stade intermédiaire, une prostatectomie ou une radiothérapie avec dans certains cas une hormonothérapie est seront conseillées au malade.
Les patients à haut risque optent pour la seront traités par radiothérapie externe associée au curage ganglionnaire ou à une hormonothérapie de 2 à 3 ans.
Pour le stade avancé, le traitement par chimiothérapie est recommandé surtout lorsque le malade résiste à l’hormonothérapie et s’il y a complication.
Parfois, une surveillance de près, sans traitement est une excellente option. Des examens réguliers sont de vigueur dans ce cas, comme le toucher rectal semestriel et la biopsie.
L’intervention chirurgicale n’est jamais obligatoire et consiste en l’ablation de la prostate atteinte du cancer et des vésicules séminales.
Elle s’opère sous anesthésie générale soit avec une incision sur le bas du ventre, soit pour par cœlioscopie éventuellement robot assistée.