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COMMENT SAVOIR SI J’AI UN CANCER DU POUMON ?

Aussi appelé cancer broncho-pulmonaire ou bronchique, le cancer du poumon s’agit d’une maladie des cellules des bronches. Il peut également toucher les alvéoles pulmonaires. Lorsque le cancer du poumon est diagnostiqué tôt, la maladie est mieux prise en charge et les chances de survie augmentent. Malheureusement, ce type de cancer ne manifeste pas forcément par des signes au premier stade. Les symptômes n’apparaissent que lorsque la tumeur se développe et entraîne de la toux et de l’essoufflement. Bien que cette maladie n’ait pas des signes spécifiques, voici quelques symptômes qui devraient vous alerter.

Les symptômes fréquents

Mise à part une altération inexpliquée de la santé générale du malade, le cancer bronchique est facile à reconnaître par des problèmes respiratoires. La personne malade commence à tousser et finit par avoir une bronchite chronique. Elle peut aussi remarquer des expectorations sanguinolentes qu’elle doit rapidement signaler à son médecin. En plus d’une difficulté à respirer, une infection pulmonaire pourrait se répéter. Elle va ressentir des douleurs chroniques ou importantes dans la poitrine. La fatigue, la perte d’appétit, une forte fièvre et l’amaigrissement sont également des signes habituels du cancer du poumon.

Les signes moins habituels

La modification ou l’extinction de la voix est souvent due à la compression d’un des nerfs au niveau de la corde vocale. Des troubles de déglutition, de fausses routes alimentaires ou une difficulté à avaler peuvent faire souffrir la personne atteinte du cancer du poumon. Suite à la compression des grosses bronches ou de la trachée, sa respiration peut être accompagnée d’un sifflement ou devenir assez difficile. Des douleurs thoraciques peuvent aussi se faire sentir à cause de la présence d’un liquide situé au milieu des deux feuillets du péricarde qui est une membrane enveloppant le cœur.

D’autres signes moins fréquents pourraient aussi apparaître :

  • douleurs du cou vers le bras ;
  • faiblesse de la paupière de l’un des deux yeux et son affaissement ;
  • œdème ou gonflement du visage et du cou ;
  • compression de la veine cave supérieure.

Des manifestations physiques

Appelés syndromes paranéoplasiques, certains signes de cancer de poumon n’ont aucun lien avec l’organe atteint. Il pourrait s’agir :

  • des mouvements irréguliers, une perte d’équilibre ;
  • une rétention d’eau et la baisse de sodium dans le sang ;
  • une hypertension artérielle, des troubles psychiques, des troubles psychiques ;
  • un gonflement ou une douleur au niveau des jambes ;
  • des douleurs abdominales, vomissements, urines abondantes, maux de tête… ;
  • une ostéoarthropie hypertrophiante.

Les métastases

Provoquant des symptômes suivant l’organe touché, les métastases révèlent l’existence d’un cancer du poumon :

  • métastase au cerveau : nausées, maux de tête, vomissements, troubles de la mémoire, confusion mentale, crises d’épilepsie, comportement modifié, engourdissement du visage, des jambes et des bras, troubles de la parole… ;
  • métastase osseuse : douleurs osseuses ;
  • métastase au foie : une jaunisse ou ictère.

Dans tous les cas, il vaut mieux réaliser un bilan d’imagerie médicale en vue de détecter un cancer de poumon ou une autre éventuelle pathologie.

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LES CANCERS ORL

Les spécialistes ORL utilisent le terme cancer de la tête et du cou (cancer de la sphère ORL) pour résumer les différents types de cancer qui surviennent dans cette région. Cela inclut les tumeurs malignes :

  • de la cavité buccale, c’est-à-dire les lèvres, la langue, le plancher de la bouche, le palais et les glandes salivaires (carcinome buccal);
  • de la gorge (cancer du pharynx)
  • du larynx (cancer du larynx)
  • du  nez
  • des sinus
  • du cou externe, en particulier la glande thyroïde
  • de l’oreille

 

Une mauvaise hygiène bucco-dentaire et des blessures chroniques peuvent entraîner un cancer de la sphère ORL.

Le cancer de la tête et du cou peut se manifester de différentes manières. Les symptômes les plus courants sont une perte de poids importante en peu de temps, la fatigue ou le gonflement du cou. Vous devriez alors consulter un médecin ORL. Si les tumeurs sont situées dans la cavité buccale, les patients se plaignent souvent de modifications douloureuses de la muqueuse, par exemple des gonflements et des ulcères. Elles s’accompagnent souvent de difficultés à avaler et d’une mobilité limitée de la langue. Dans le cas d’une tumeur du larynx (carcinome du larynx), un enrouement chronique, un grattage persistant de la gorge, l’envie constante de se racler la gorge, une douleur dans la gorge qui irradie dans les oreilles et des difficultés respiratoires sont des causes fréquentes. Si tel est le cas, consultez immédiatement un spécialiste ORL.

Aperçu du cancer ORL

Bien que les hommes soient deux à trois fois plus susceptibles de développer un cancer de la tête et du cou, la tendance à la hausse chez les femmes est spectaculaire. Les médecins ORL attribuent ce phénomène principalement à la fumée de tabac, car de plus en plus de femmes fument. Et le tabagisme est le principal facteur de risque.

Le cancer de la tête et du cou se développe souvent à partir de stades préliminaires. Il s’agit notamment de la leucoplasie, également appelée maladie des cals blancs. Des taches blanchâtres, facilement effaçables, se forment sur les muqueuses, notamment dans la cavité buccale, la gorge et le larynx. Il s’agit d’un épaississement pathologique de la couche externe de la muqueuse. Si vous remarquez de tels symptômes, vous devez consulter un médecin ORL. En effet, ce stade préliminaire peut se transformer en une tumeur maligne de la tête et du cou. Le médecin ORL peut facilement le reconnaître et le traiter.

Les cancers de la tête et du cou sont classés par le médecin ORL selon des critères internationaux. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a défini une division générale en quatre étapes. Aux stades I et II, la tumeur de la tête et du cou est encore localisée, alors qu’aux stades III et IV, elle est déjà plus avancée. La classification est importante pour que le médecin ORL puisse choisir la thérapie la plus adaptée, mais aussi pour le pronostic.

Causes du cancer de la sphère ORL

Le tabagisme est le principal facteur de risque du cancer de la tête et du cou. Une consommation excessive d’alcool augmente également le risque. Les médecins ORL identifient les sous-types du virus du papillome humain comme une autre cause. L’exposition professionnelle à des substances nocives telles que l’amiante, les peintures et vernis contenant du chrome et du nickel peut également entraîner un cancer de la tête et du cou. Les rayons UV, un système immunitaire affaibli, une mauvaise hygiène buccale, des lésions chroniques de la muqueuse et des facteurs héréditaires jouent également un rôle.

Traitements

Une fois le diagnostic de « cancer de la tête et du cou » posé, le médecin ORL commencera rapidement le traitement (thérapie). Le type, la taille, l’emplacement et la propagation de la tumeur, ainsi que l’âge et l’état de santé du patient, sont pris en compte lors du choix de la bonne option de traitement. Fondamentalement, le spécialiste ORL s’efforce d’obtenir une guérison complète. Les traitements (thérapies) suivants sont disponibles à cet effet :

  • Radiothérapie
  • Chimio radiothérapie
  • Chirurgie au laser
  • Chirurgie esthétique

Si le cancer de la tête et du cou n’est pas très avancé, l’ablation chirurgicale de la tumeur par le médecin ORL est souvent suffisante. Si les ganglions lymphatiques sont déjà touchés, ils seront également retirés. Parfois, les patients doivent s’attendre à des déficiences esthétiques après une opération. La chirurgie plastique peut les corriger partiellement ou totalement. Si par contre la tumeur de la tête et du cou est plus avancée, une radiothérapie ou une chimiothérapie par le médecin ORL est nécessaire, ou une combinaison des deux (traitement adjuvant). Si les tumeurs de la tête et du cou ne peuvent pas être opérées, le médecin ORL associera chimiothérapie et radiothérapie (radio chimiothérapie). Pour le traitement du cancer de la tête et du cou, les ORL utilisent également le médicament cetuximab pour compléter la radiothérapie ou la chimiothérapie. Des études ont montré que cela a considérablement augmenté les temps de survie des patients. D’autres options de traitement sont actuellement à l’étude. Après le traitement, des examens de suivi réguliers par votre médecin ORL sont nécessaires.

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LES FACTEURS DE RISQUES DU CANCER DE LA PROSTATE ET SON DIAGNOSTIC

Après le cancer du poumon, le cancer de la prostate occupe le second rang mondial en nombre de cas. Le dépistage précoce de cette maladie facilite le traitement et diminue le risque de complication.

Diagnostic du cancer de prostate

Une tumeur prostatique est souvent détectée durant un examen médical lié au diagnostic ou au suivi d’une prostate volumineuse (HBP).

On peut constater par exemple lors d’un toucher rectal la présence d’une consistance ferme, ou lors d’une prise de sang la présence d’un taux élevé des protéines produit par la prostate (PSA).

Une consultation pour trouble urinaire ou des douleurs du dos ou de la hanche pourront révéler aussi la présence d’une tumeur prostatique.

Les facteurs de risque du cancer de la prostate

Principalement, les causes de risques du cancer de la prostate sont liées à l’âge, les antécédents familiaux, et l’origine d’une personne.

L’âge est un facteur majeur de risque pour le cancer de la prostate. En se référant à la statistique chez les sujets masculins, plus on vieillit plus le risque de cancer augmente. Le cas est de 0,5 % pour les moins de 50 ans et peut atteindre jusqu’à 50 % pour les plus de 75 ans.

Les antécédents familiaux sont également un des facteurs pour ce cancer. Les hommes ayant de proches ascendants sujets de cette pathologie ont énormément le risque d’être touchés.

L’origine ethnique est aussi une source de facteur de cancer de la prostate, l’Afrique et les Antilles ont un diagnostic au-dessous de la moyenne mondiale.

Les facteurs de risque nutritionnels et environnementaux sont aussi des risques à prendre en considération quant à l’augmentation du risque de cancer de la prostate.

Traitement du cancer de prostate

Quand les tumeurs sont localisées, des prises en charge adaptées sont proposées aux patients selon les stades d’évolution de la maladie : l’âge du malade, son état de santé et l’agressivité de la maladie.

Si le patient ne présente aucun signe et que la tumeur a été identifiée à faible risque, le plus souvent une surveillance active sera proposée, ou bien une chirurgie ou radiothérpaie externe ou curiethérpaie en cas de faible volume prostatique.

Si on est au stade intermédiaire, une prostatectomie ou une radiothérapie avec dans certains cas une hormonothérapie est seront conseillées au malade.

Les patients à haut risque optent pour la seront traités par radiothérapie externe associée au curage ganglionnaire ou à une hormonothérapie de 2 à 3 ans.

Pour le stade avancé, le traitement par chimiothérapie est recommandé surtout lorsque le malade résiste à l’hormonothérapie et s’il y a complication.

Parfois, une surveillance de près, sans traitement est une excellente option. Des examens réguliers sont de vigueur dans ce cas, comme le toucher rectal semestriel et la biopsie.

L’intervention chirurgicale n’est jamais obligatoire et consiste en l’ablation de la prostate atteinte du cancer et des vésicules séminales.

Elle s’opère sous anesthésie générale soit avec une incision sur le bas du ventre, soit pour par cœlioscopie éventuellement robot assistée.

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QU’EST-CE QUE LE CANCER DE L’UTÉRUS ET CONNAÎTRE LES SYMPTÔMES

Le cancer du col de l’utérus représente la 12e cause de cancer qui atteint les femmes. Moins fréquent que le cancer du sein, il est quand même important de l’expliquer, Nous allons vous exposer toutes les choses essentielles à savoir sur cette pathologie, à savoir les symptômes, les origines ainsi que le traitement.

Le cancer du col de l’utérus : qu’est-ce que c’est ?

Le col de l’utérus est la partie basse de l’utérus qui secrète la glaire cervicale, un mucus qui a pour rôle de barrière de protection de l’utérus et de lubrification du vagin. Il s’agit de l’organe qui sépare l’utérus et le vagin.

Le cancer du col de l’utérus est une pathologie qui touche la muqueuse du col de l’utérus. C’est l’infection des membranes qui revêtent cet organe. La maladie attaque la couche de tissu appelé épithélium en premier avant de se développer sur toute la muqueuse du col de l’utérus.

Quelles sont les causes de cette maladie ?

L’origine du cancer du col de l’utérus est la persistance d’une infection par le virus papillomavirus humain ou HPV (Human papillomavirus), qui se transmet par voie sexuelle (pénétration, touché génital et bucco-génital). L’infection par ce virus est assez courante chez les femmes.

Toutefois, si l’infection persévère au niveau du col de l’utérus, elle peut générer une lésion sur les cellules épithélium. Cette lésion peut évoluer en cancer du col de l’utérus sans intervention. C’est très rare, mais c’est une éventualité.

Les symptômes du cancer du col de l’utérus

L’évolution de cette pathologie est très lente, car les symptômes et les signes du cancer n’apparaissent qu’au bout de 10 à 15 ans après l’infection pelvienne. Pendant son développement, le cancer ne laisse pas de symptôme particulier.

Par contre, si vous constatez des anomalies comme des saignements en dehors de la période de menstruation, ou après les relations sexuelles, ou encore des douleurs lors des relations sexuelles, il est nécessaire de consulter un médecin.

En réalité, le cancer du col de l’utérus ne présente pas de symptôme spécifique, mais toutes réactions anormales dans la zone pelvienne que ce soit des saignements, des douleurs lombaires, ou des pertes blanches, voire une gêne pour uriner… Peuvent être des effets de cette maladie.

Quel est le traitement prescrit ?

Le traitement va dépendre du stade du cancer. Pour traiter les tumeurs de moins de 4 cm, une opération chirurgicale est nécessaire. La chirurgie consiste à retirer l’utérus et les organes voisins infectés, ainsi que les ganglions lymphatiques.

Si les tumeurs dépassent les 4 cm ou si elles se sont répandues en dehors du col de l’utérus, le traitement proposé est la radio chimiothérapie concomitante. Elle va associer la radiothérapie à une chimiothérapie, puis une curiethérapie utéro-vaginale en clôture.

À cet effet, il est primordial de respecter les contrôles de routine chez le gynécologue et le frottis, il s’agit d’un examen médical qui consiste à prélever des cellules du col utérin. C’est indispensable pour détecter un cancer du col de l’utérus à temps.

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TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LE CANCER DE L’OVAIRE

Le cancer de l’ovaire est l’une des pathologies cancéreuses les plus fréquentes chez la femme.

Les ovaires sont des composantes de l’appareil reproducteur féminin qui permettent la production et le stockage des ovules ainsi que la sécrétion des hormones sexuelles féminines.

Généralement, le cancer des ovaires affecte les femmes âgées et, plus précisément, après la ménopause. Aussi, il est difficile à diagnostiquer car ses symptômes se manifestent tardivement bien que les avancées de la recherche aient fortement contribué à améliorer la détection de l’apparition de cette tumeur.

Dès lors, nous allons évoquer tout ce qu’il convient de savoir sur le cancer de l’ovaire.

Les différentes formes de cancers ovariens

Il est possible de développer différents types de cancers de l’ovaire. En effet, plusieurs couches de tissus enveloppent l’ovaire et les tumeurs peuvent affecter différentes zones.

Les facteurs éventuels du cancer de l’ovaire

L’origine du cancer de l’ovaire reste indéterminée à ce jour. En revanche, les progrès de la science ont permis de distinguer certains éléments favorisant l’apparition de cette maladie.

Tout d’abord, il y a des facteurs dits internes. Effectivement, il est notamment établi que les femmes qui ont n’ont pas eu d’enfants ou très peu sont plus susceptibles de contracter un cancer de l’ovaire. Aussi, le cancer de l’ovaire peut naître de prédispositions génétiques.

Des études ont aussi démontré que l’âge est un facteur déterminant puisque le dérèglement hormonal causé par la ménopause peut favoriser le développement des cellules cancéreuses.

D’autre part, il existe des facteurs dits externes. Ces derniers comprennent la consommation de tabac qui a des effets particulièrement néfastes sur le corps et contribue à l’apparition de cellules cancéreuses dans l’organisme. Aussi, l’apparition d’une tumeur dans la région des ovaires est moins fréquente chez les femmes qui utilisent la pilule contraceptive, certains moyens de contraception sont donc plus à risque.

L’identification du cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire est très difficile à identifier aux prémices de son évolution. Les symptômes se manifestent davantage lorsque le volume de l’ovaire augmente et affecte les organes voisins.

Les symptômes les plus fréquents du cancer de l’ovaire sont les douleurs et crampes dans le bas-ventre, les ballonnements, les troubles digestifs, une augmentation du volume de l’abdomen, les troubles de la vessie ou encore la perte de poids et d’appétit.

Dès lors que vous suspecter la présence de cellules cancéreuse ou une anomalie qui pourrait révéler une maladie, prenez contact avec un gynécologue pour réaliser un examen et une échographie. Une prise de sang pourra aussi vous être prescrite par le spécialiste sollicité afin de détecter la présence d’indices quant à la présence d’une tumeur ovarienne.

Les traitements du cancer de l’ovaire

Le plus souvent, le cancer de l’ovaire est traité au travers d’actes chirurgicaux. En effet, le chirurgien a pour objectif premier de procéder à l’ablation de la tumeur. Si cette dernière a affecté des organes voisins, le chirurgien peut être amené à les retirer. Généralement, on retire les deux ovaires, les deux trompes de Fallope et l’utérus.

La chirurgie est très souvent suivie d’une chimiothérapie qui est recommandée pour réduire les risques de récidives. En revanche, notez que la chimiothérapie peut être préconisée avant l’opération chirurgicale si le cancer est trop étendu.

Dans certains cas, plus rares, une radiothérapie peut aussi être proposée après la chirurgie.

Malheureusement, le traitement du cancer de l’ovaire n’est pas sans conséquences sur l’organisme. En effet, la chirurgie affecte considérablement la fertilité en raison de l’ablation des ovaires. Elle peut aussi entrainer des troubles du sommeil, de l’humeur, des bouffées de chaleur ou même des sensations de sécheresses vaginales, qui peuvent être régulés notamment par le biais de traitements médicamenteux.

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L’ESSENTIEL SUR LE CANCER DU SEIN

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes. Il pourra toucher 1 femme sur 8 au cours de sa vie. Malgré cette forte incidence, les travaux de recherche permettent l’amélioration des traitements et ainsi d’obtenir des taux de guérison toujours plus élevés.

Le cancer du sein : qu’est-ce donc ?

Le cancer du sein se présente sous la forme d’une tumeur maligne. Dans 95% des cas, elle se présente sous la forme d’un adénocarcinome.

Un adénocarcinome est un cancer qui se développe à partir des cellules de l’épithélium. Ce dernier est un tissu formé de cellules juxtaposées qui recouvre la surface du corps ou qui tapisse l’intérieur de tous les organes creux.

Dans le cas du cancer du sein, les tumeurs se développent le plus souvent à partir des cellules des canaux galactophores. Ces canaux conduisent le lait secrété par les glandes mammaires.

D’une manière moins fréquente, les tumeurs peuvent également se développer à partir des cellules des lobules. Les lobules regroupent les glandes produisant le lait maternel.

Le cancer du sein en chiffres (*)

Le cancer du sein est le premier en termes d’incidence à toucher les femmes. Ainsi en France, ce sont 58 500 nouveaux cas qui sont apparus en 2018. Depuis le début des années 2010, le cancer du sein est en hausse de 0,6% en moyenne par an.

Le cancer du sein est la première cause de décès par cancer pour les femmes avec un taux de 14% en 2018. Il est responsable du décès de 12 100 personnes sur la même année. Toutefois, le taux de décès est en baisse de 1,6% sur la période 2010-2018.

Même si le nombre de cas est en augmentation, de meilleures techniques de diagnostic et une amélioration des traitements permet de réduire le nombre de décès. Ainsi, le taux de survie nette est de 87% pour la période 2010-2015.

Les facteurs de risques du cancer du sein

Plusieurs facteurs peuvent  favoriser le développement d’un cancer du sein chez la femme :

  • L’âge : 80% des cancers du sein se développent après 50 ans ;
  • La consommation de tabac et d’alcool ;
  • Le manque d’activité physique ;
  • Le surpoids ;
  • Le fait de ne pas avoir allaité ;
  • Certains traitements hormonaux pour la ménopause ;
  • Des prédispositions génétiques ;
  • Des antécédents médicaux personnels voire familiaux

La prévention : l’axe essentiel du combat contre le cancer du sein

La mise en place d’une politique de dépistage par les services de Santé publique permet de détecter 60% des cancers du sein à un stade précoce.

Détecter le cancer du sein dans un état peu avancé permet de le soigner avec plus d’efficacité et de limiter les interventions pouvant induire des séquelles.

Dès qu’un changement semble s’opérer au niveau des seins, les femmes sont invitées à consulter un médecin. Par ailleurs, à partir de 25 ans, un examen clinique annuel est préconisé. Pour les femmes âgées de 50 à 74 ans, une mammographie de dépistage est recommandée tous les deux ans.

En fonction des antécédents médicaux ou familiaux, un suivi personnalisé peut être mis en place par le médecin généraliste.

Traiter le cancer du sein

Le traitement du cancer du sein dépend du type de tumeur et de son avancée. Dans la plupart des cas, le traitement consiste en l’ablation de la tumeur et des ganglions concernés. En fonction de la taille tumorale, il peut être nécessaire de procéder également à l’ablation du sein.

La chirurgie est souvent le principal traitement, en complément de laquelle peuvent être employées de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Chaque cas fait l’objet d’une prise en charge personnalisée.

Après la période de rémission, des opérations de reconstruction mammaire peuvent être envisagées.

(*) Les chiffres sont issus du Panorama des cancers en France, étude fournie par l’Institut national du cancer.

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COMMENT SAVOIR SI ON A UN CANCER ?

Comment le cancer se manifeste : les facteurs de risque

Selon l’OMS, le cancer constitue dans le monde la deuxième cause de décès.

Le cancer est une maladie provoquée par l’altération de cellules qui sont mal réparées. Ces dernières deviennent anormales et se multiplient de manière démesurée. Peu à peu, ces cellules cancéreuses détruisent les cellules normales. Et c’est cette prolifération des cellules déréglées qui va aboutir à la formation d’une masse tumorale. Généralement non visible, on peut diagnostiquer un cancer à différents stades dont la tumeur est le seul élément détectable. Cette maladie est multifactorielle.

 

Quels sont les facteurs externes pouvant entraîner le cancer ?

Il existe la plupart du temps des causes multiples au développement d’un cancer. Lorsqu’on est atteint par cette maladie, il est vivement recommandé de voir rapidement un médecin spécialisé ou plus précisément un cancérologue. Parmi les facteurs de risque d’un cancer, certains facteurs sont externes. Ces derniers sont étroitement liés à notre mode de vie ou à notre environnement. On estime que 40 % des cancers sont liés à nos modes de vie. En effet, il peut s’agir soit d’un virus, des rayonnements UV, des produits chimiques et autres. Le tabagisme, l’alcoolisme ou encore l’alimentation déséquilibrée restent les principaux facteurs externes les plus connus pouvant entraîner le cancer. De façon globale et simplifiée, les agressions récidives de l’ADN des cellules favorisent très rapidement l’apparition de cellules cancéreuses.

 

Quels en sont les facteurs internes entraînant le cancer ?

Parmi les facteurs internes, on peut citer l’âge. Même si le cancer peut apparaître à tout âge, il est beaucoup plus fréquent à partir de 60 ans. Effectivement, l’avancée en âge augmente considérablement la probabilité d’avoir un cancer. Plus une personne vieillit, plus ses cellules risquent de devenir anormales.

On peut également mentionner les maladies inflammatoires et les traitements tels que la chimiothérapie ou encore le traitement d’un premier cancer. Chacun de ces facteurs augmente le risque de cancer.

Il est préférable de limiter la consommation d’alcool et de tabac et pratiquer une activité physique régulière pour éviter le surpoids ou encore l’obésité.

Vous devez également prioriser une alimentation saine et équilibrée.

 

La génétique et l’hérédité peuvent-ils entraîner un cancer ?

Le cancer peut également être transmis par voie génétique. Selon les études, la prédisposition génétique familiale serait la cause de 5 % des cancers rencontrés. On estime actuellement 5 à 10 % des cancers de l’ovaire et du sein et 3 % des cancers du côlon (ces derniers se traduisent généralement par l’apparition de sang dans les selles) seraient fortement liés à une prédisposition génétique. Mais n’oublions pas non plus de mentionner que certaines personnes peuvent développer un cancer, car dès leur naissance, elles portent déjà en elles des cellules mutées dans leurs gènes.

Le pourcentage est encore faible, car on estime que moins de 1 cancer sur 10 aurait une origine congénitale, et serait liés à un historique familial de cancer important.

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COMMENT DÉTECTER UN CANCER ?

Le cancer figure parmi les maladies les plus difficiles à traiter et présente des risques sur la santé. En revanche, lorsqu’il est détecté tôt, le traitement peut-être plus simple et plus efficace. L’importance de ce diagnostic précoce est aussi de limiter la gravité de la tumeur tout en limitant toutes les séquelles relatives aux traitements.

Quels sont les signaux d’alertes ?

Il ne faut pas ignorer les symptômes. Si vous ressentez quelques changements inhabituels, il est important d’agir le plus rapidement possible. Vous devez donc consulter quand des symptômes persistent comme les douleurs inexpliquées, toux persistante, selles fréquentes, problème urinaire ou autres problèmes digestifs. Si vous constatez des saignements inexplicables au niveau du vagin, dans l’urine ou encore dans les selles, vous devez consulter un médecin. Certains signes d’alertes méritent également votre attention comme les changements physiques. En fonction des cancers, nous pouvons citer par exemple l’apparition des taches sur la peau, les difficultés à respirer ou à avaler, le changement d’un sein ou encore le gonflement et la perte de poids.

Quels sont les examens de dépistage existants ?

Des programmes de dépistages organisés sont mis en place par le pouvoir public, et mais également par des cliniques privées. Tout d’abord, le dépistage du cancer du sein, grâce à une mammographie, qui est destiné aux femmes entre 50 et 74 ans. Ensuite le dépistage des cancers du col de l’utérus ou frottis cervico-utérin qui concerne les femmes de 25 à 65 ans. Enfin, le dépistage du cancer colo-réctal, qui s’adresse aux hommes et aux femmes. Il s’effectue à domicile afin de rechercher la présence de sang dans les selles. Ces dépistages sont pris en charge par l’assurance maladie. Lorsqu’une anomalie est constatée, d’autres examens spécifiques sont nécessaires afin de confirmer la présence du cancer.

La détection de biomarqueurs sanguins

Pour évaluer votre état de santé, votre médecin va procéder à une prise de sang. Cela permet également de rechercher les biomarqueurs sanguins. Ceux-ci constituent une protéine produite par les cellules cancéreuses. Leurs présences sont considérées comme un indice, car elles signent aussi les pathologies non malignes, par exemple le CA125 est un signe de cancer du col de l’utérus.

L’analyse de l’ensemble des gènes

Il est possible de répertorier certains cancers grâce à l’analyse moléculaire et génétiques de la tumeur. L’identification d’un type de cancer est également possible avec les marqueurs. Le médecin décèle des anomalies génétiques, il va proposer un traitement ou une thérapie permettant de contrer les mécanismes. Il va aussi faire l’évaluation des risques de métastases. Ceux-ci permettent de diminuer la lourdeur des traitements.

La biopsie

La biopsie permet un examen anatomopathologique, elle permet de confirmer la nature du cancer et à déterminer le stade. Pour cela, le spécialiste va prélever un échantillon de tissu dans la partie suspectée. Ensuite, il l’examine au microscope. Cette méthode est également utilisée pour identifier des anomalies génétiques dans la tumeur.

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TOUT SAVOIR SUR LE MÉTIER DE L’ONCOLOGUE

Encore peu connu du grand public., l’oncologue désigne le cancérologue, le professionnel médical spécialisé dans le cancer. Cette maladie étant de plus en plus féroce touchant une grande partie de la population mondiale et tuant des milliers de personnes chaque année, ce métier détient un enjeu important. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce métier.

Le métier de l’oncologue

Couramment connu sous l’appellation cancérologue, l’oncologue est le médecin qui se spécialise dans le diagnostic, le traitement, mais aussi la prévention. Il travaille étroitement avec les chirurgiens spécialistes pour traiter la zone du corps touchée par la tumeur. Ainsi, il peut travailler avec un neurologue pour les tumeurs qui se localisent sur le cerveau. Et puisque le cancer peut toucher n’importe quelle zone du corps, il collabore avec plusieurs spécialistes.

En plus d’être un professionnel médical, un oncologue est avant tout une personne compatissante qui doit posséder une certaine empathie. Au fait, Le plus souvent, il est amené à soigner un patient proche de la fin de vie.. Cela nécessite un sens de compréhension, mais surtout d’un sang-froid. Un oncologue ne doit jamais se laisser aller au risque de perdre des patients.

Si vous souhaitez exercer ce métier, vous devez d’abord suivre un cursus en médecine et vous spécialiser en oncologie. Il vous faut au moins 11 années d’études pour pouvoir exercer ce métier. Et tout au long de votre carrière, vous devez apprendre et vous former chaque jour, sachant que les recherches sur les traitements du cancer évoluent régulièrement.

 

Les traitements administrés

Le cancer n’est pas incurable s’il est diagnostiqué à temps et que les traitements sont effectués rapidement. C’est pour cela qu’il ne faut jamais attendre que l’état s’aggrave pour se faire diagnostiquer. À un certain âge, notamment après 50 ans, il est recommandé aux femmes d’effectuer un dépistage du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus diagnostiqué, le cancérologue administre les traitements qui peuvent se faire en étapes en fonction du stade du cancer.

Il y a d’abord la chimiothérapie, en complément de la chirurgie qui est indiquée notamment après les interventions chirurgicales pour enlever la tumeur. Parfois, elle est programmée avant l’opération pour diminuer la taille de la cellule cancéreuse. Vient ensuite la radiothérapie qui est un traitement loco-régional, qui a pour but de détruire la tumeur avec des rayons ionisants.

Puis, il y a l’hormonothérapie qui permet de réguler le taux d’œstrogène dans le corps. Le troisième stade concerne l’immunothérapie qui vise à injecter des cytokines dans le sang et la transfusion de sang pour stabiliser le patient.

Prévention

En plus d’administrer les traitements, l’oncologue a également pour rôle de conseiller afin de prévenir la formation des cellules cancéreuses. Ainsi, on peut lui faire confiance pour vous aider à adopter les bonnes habitudes au quotidien.

Ainsi, la consommation de l’alcool et du tabac sont parmi les mauvaises habitudes à éviter. L’exposition prolongée au soleil est aussi proscrite puisque cela favorise le cancer de la peau.

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LE TRAITEMENT PAR CURIETHÉRAPIE : SA MISE EN PLACE ET SES EFFETS

La curiethérapie est un traitement par irradiation de tumeur cancéreuse. Souvent associé à la radiothérapie, c’est un traitement souvent très efficace et avec peu d’effets secondaires. Il consiste à envoyer des radiations au plus proche de la tumeur cancéreuse tout en préservant les tissus qui se trouvent à proximité.

Les rayonnements issus de ce traitement vont ainsi faciliter la destruction des tissus cancéreux. Ces substances radioactives telles que le césium, l’iode, l’iridium sont directement implantées dans la tumeur. Ces doses sont variables, c’est-à-dire que plus on est proche de la tumeur plus la dose sera conséquente afin d’éliminer les cellules cancéreuses. A contrario, plus on s’éloigne de la zone à traiter, moins la dose de rayonnement a d’impact sur les tissus sains. C’est pourquoi, cette méthode implique peu d’effets secondaires.

Un traitement ciblé et efficace contre certains cancers.

La curiethérapie n’est efficace qu’au contact de certains organes touchés par les cellules cancéreuses tels que :

  • le cancer du sein,
  • des ovaires,
  • de l’anus,
  • de l’œsophage,
  • des bronches,
  • de la langue,
  • de la peau,
  • de la prostate,
  • et des amygdales.

Pour certaines de ces zones localisées, la curiethérapie peut permettre de protéger l’organe touché. Le cancer du sein, le cancer de la prostate ainsi que l’anus, par exemple.

Des modes d’injections différents.

Le radioélément avant son injection se présente soit sous forme de grains, de fils ou de micro-sources.

L’injection quant à elle peut se faire de différentes façons :

  • Par exemple, les sources radioactives peuvent être directement implantées dans les tissus à l’aide d’une fine aiguille.
  • Les sources radioactives peuvent être placées dans un tube plastique implanté au sein de la tumeur.
  • Les sources radioactives peuvent aussi être directement placées dans une cavité naturelle de l’organisme.

Différents implants existent donc, certains sont temporaires, d’autres sont permanents. Pour certains, on les retire une fois que la dose a été administrée. Pour d’autres, on les laisse progressivement libérer leur radiation pendant une durée illimitée.

Une prise en charge méticuleuse.

La prise en charge s’effectue par le biais d’un curiethérapeute. Les séances sont variables et différentes en fonction de : la zone à traiter, l’utilisation du type de curiethérapie et de l’état de santé actuel du patient.

Au cours de la consultation, le médecin apportera toutes les informations nécessaires au bon suivi du protocole de la curiethérapie. Seront donc indiqués :

  • la technique utilisée,
  • la durée du traitement,
  • les résultats attendus,
  • les effets secondaires possibles pouvant entrainer une hospitalisation,
  • la dose administrée,
  • le choix de l’élément radioactif,
  • le temps du traitement.

Des examens complémentaires tels qu’un scanner, une échographie ou une IRM, peuvent également être organisés afin d’obtenir la dosimétrie.

Des précautions à prendre en compte selon le type d’implants.

Dans le cadre d’une curiethérapie par implants temporaires, il est préférable que les visites soient interdites pour éviter les expositions aux rayonnements radioactifs. Lorsque les implants sont retirés, le patient peut rentrer chez lui.

Dans le cadre d’une curiethérapie par implants permanents, les rayonnements émis devraient se stopper progressivement dans le corps. Dans les deux mois qui suivent l’implantation, il est préférable d’éviter les contrats directs avec les enfants et les femmes enceintes. L’urine peut également faire l’objet d’un contrôle afin d’éviter qu’un grain radioactif s’immisce.

Les premiers rapports sexuels après les séances de curiethérapie doivent aussi rester protégés.

Des effets secondaires à prendre en compte.

Ces effets secondaires varient en fonction de l’état de santé du patient et de la technique utilisée de curiethérapie.

Par exemple, au niveau de la peau, il peut y avoir des réactions telles que des rougeurs, inflammations qui peuvent durer pendant deux mois.

Au niveau des oreilles, du nez, de la langue, des amygdales, de la bouche ou de la gorge, il peut y avoir des réactions au niveau des muqueuses.

Ces réactions sont pour la plupart temporaires et des soins sont prescrits en fonctions.